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Page:Richardson - Histoire du chevalier Grundisson, Tome 1, 1763.djvu/13

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Sans rien changer au dessein général de l’Auteur, ni même à la plus grande partie de l’exécution, j’ai donné une nouvelle face à son Ouvrage, par le retranchement des excursions languissantes, des peintures surchargées, des conversations inutiles, & des réflexions déplacées. Le principal reproche, que la critique fait à M. Richardson, est de perdre quelquefois de vue la mesure de son sujet, & de s’oublier dans les détails[1] : j’ai fait une guerre continuelle à ce défaut de proportion, qui affoiblit l’intérêt ; & s’il en reste encore des traces, je dois convenir qu’elles sont inévitables dans un récit en forme de Lettres. J’ai supprimé ou réduit aux usages communs de l’Europe, ce que ceux de l’Angleterre peuvent avoir de choquant pour les autres Nations. Il m’a semblé que ces restes de l’ancienne

  1. On va voir, dans sa Préface, qu’il sent le mal & qu’il veut l’excuser.