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Page:Richardson - Histoire du chevalier Grundisson, Tome 1, 1763.djvu/16

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cher aussi sensiblement par de plus douces impressions. L’Histoire du Chevalier Grandisson m’a paru propre à cette expérience. Elle n’offre point d’intrigues sombres, ni d’aventures sanglantes & de catastrophes funestes. Il n’y meurt personne qu’au terme de la nature, ou par des accidents communs, & dans les regles de la Médecine : mais toutes les vertus y jouent le rolle qui leur convient ; & les mouvemens, qu’elles excitent, sont ceux d’une joie paisible, causée ordinairement par quelque action qu’on admire. Si cet Ouvrage obtient quelque succès, on ne doit plus tant se plaindre de la corruption des principes, puisqu’il demeurera bien prouvé que le goût de la vertu subsiste encore. Ainsi c’est une affaire d’honneur, pour ceux à qui j’ai l’espérance de plaire.