Aller au contenu

Page:Richardson - Histoire du chevalier Grundisson, Tome 1, 1763.djvu/297

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
95
du Chev. Grandisson.

reconnoître une supériorité dont la plupart des hommes sont ordinairement si jaloux.

Si j’en croyois mes desirs, je renoncerois à toutes mes autres connoissances, pendant le séjour que je dois faire à Londres, pour me livrer presqu’uniquement à cette charmante famille ; du moins, si je le pouvois sans appréhender de me rendre importune. Le reste de mon tems seroit donné à M. & Madame Reves, que je ne dédommagerai jamais à mon gré de tous les embarras que je leur ai causés. Avec quelle impatience j’attends ce Mercredi, pour me voir avec toute la famille des Grandisson ! car ils doivent se rassembler tous. J’ai plusieurs raisons d’attendre impatiemment ce jour. Cependant ce Sir Hargrave ne cesse point de m’effrayer.

LETTRE XXVII.

Madame Selby, à Miss Byron.

Au Château de Selby, 15 Fév.

Quoique depuis long-tems notre résolution, ma très-chere Henriette, soit de vous laisser une liberté absolue dans votre choix, nous ne pouvons nous dispenser de vous apprendre les nouvelles propositions qu’on nous fait pour vous. Ensuite il dépendra