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Page:Richardson - Histoire du chevalier Grundisson, Tome 1, 1763.djvu/67

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bon Chevalier se réduisit à l’espérance de me revoir lundi matin, & renouvella toutes ses instances à M. Reves.

Ainsi, ma chere, vous avez un long récit de tout ce qui regarde mon nouvel Adorateur, puisque les hommes prennent ce titre jusqu’à ce qu’ils soient devenus nos Maîtres. C’est aujourd’hui vendredi. Nous sommes invités à dîner chez Mylady Williams. Si le jour me fournit quelque chose d’amusant pour ma premiere lettre, je ne laisserai rien échapper qui vous puisse plaire.

LETTRE VIII.

Miss Byron à Miss Selby.

Vendredi au soir.

Nous n’avons pas manqué d’amusemens, ma chere ; & je vous assure même que j’en ai trouvé plus que je n’en souhaitois. Faites fond, par conséquent, sur une longue Lettre.

Mylady Pen nous a reçus avec une extrême politesse. Elle avoit déja compagnie ; elle m’a présentée avec des éloges flatteurs. Vous rendrai-je compte de l’impression que ses convives ont faite sur moi, & de ce que j’ai observé dans le cours de la fête ? Miss Ancillon est la premiere qui se présente à ma plume. Elle m’a paru fort jolie, mais fiere,