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Page:Richardson - Histoire du chevalier Grundisson, Tome 3, 1763.djvu/12

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Histoire

Les moyens par lesquels Madame Bemont parvint à tirer d’elle, l’aveu d’une passion qu’elle avoit si soigneusement cachée aux plus tendres Parens du monde.

L’accueil qu’on fit à Sir Charles, lorsqu’il arriva de Vienne.

Comment ses articles de conciliation, pour la Religion & la résidence, furent reçus de la Famille, & de Clémentine en particulier.

La plus importante, chere Lucie, cette triste & derniere séparation ; ce qui la rendit nécessaire, ce qui est arrivé depuis à Boulogne, & quelle est aujourd’hui la situation de Clémentine.

Si le Docteur s’explique nettement sur ce dernier article, nous saurons peut-être ce qui fait désirer le retour de Sir Charles à Boulogne, après une si longue absence, & pourquoi il paroît persuadé que sa complaisance ne sera utile à rien. Ô Lucie ! que de grands effets dépendent de cet article ! Mais point de délai, je vous en conjure, Sir Charles Grandisson ! Point de délai, cher Docteur ! Mon cœur souffre de la pensée du moindre délai, il ne peut la soutenir.

N. (Plusieurs Lettres contiennent ici les premiers détails que Miss Byron a demandés au Docteur Barlet. Ils sont d’une excessive longueur, qui oblige par conséquent d’en supprimer le plus grand nombre, parce qu’ils retardent trop le cours des événements. Mais on se croit obligé aussi d’en conserver quelques--