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Page:Richomme - Contes chinois, précédés d'une Esquisse pittoresque de la Chine, 1844.pdf/164

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Cependant une fausse honte les retenait ; aucun d’eux ne voulait avouer qu’il avait eu tort, et proposer à l’autre de retourner au travail. Ils restaient pensifs, songeant à la légende du bonze, se rappelant les sages conseils adressés au prince indien par le bon génie. Fou-Yue se décida enfin. Il ramassa ses livres, et tendant la main à son petit camarade :

— Pi-Kan, dit-il, veux-tu venir à l’école ? Il n’est pas encore tard.

— À l’instant même, et nous demanderons pardon au maître de notre négligence.