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Page:Rider Haggard - Découverte des mines du roi Salomon.djvu/139

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ni de malséant. Enfin, Infadous nous désigna un enclos, regrettant de n’avoir à nous offrir que ces misérables quartiers. L’enclos était entouré d’une palissade, la terre était battue et semée de chaux pulvérisée. Au centre s’élevaient quelques huttes dont les portes étaient assez larges pour qu’on pût entrer sans se baisser. Nous y trouvâmes des peaux pour couches et des vases pleins d’eau où nous nous lavâmes avec bonheur. Nous n’avions pas encore fini l’inspection des lieux, que des jeunes gens nous amenèrent un bœuf gras. L’un d’eux abattit la bête et la dépeça promptement. Une jeune personne très avenante se trouvait là, pour faire cuire, hors des huttes, les meilleurs morceaux. Nous distribuâmes ce qui restait aux jeunes gens, et, quand notre viande fut prête, j’envoyai chercher Infadous et Seragga pour les prier de prendre ce repas avec nous.

Infadous fut flatté de cet honneur. Il se montra gai et fort aimable ; mais Seragga, nous voyant sujets aux mêmes faiblesses que les gens de son