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Page:Rider Haggard - Découverte des mines du roi Salomon.djvu/140

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peuple, faim, soif, fatigue, sommeil, etc., commença à s’affranchir de la frayeur que nous lui avions d’abord inspirée. Et j’avoue que ce ne fut pas sans crainte que nous observâmes ce revirement.

Ce repas fini, je demandai à Infadous s’il ne nous serait pas possible de continuer notre voyage sans plus d’arrêt.

Il avait, dit-il, donné ses ordres pour notre départ dès le matin à l’aube.

Quand nous fûmes seuls, nous tirâmes toutes les couches dans la même hutte et nous tînmes nos fusils tout armés. L’un de nous monta la garde en cas de trahison, et les autres prirent quelques heures de repos.

Le soleil n’était pas encore levé, que les envoyés du vieux chef étaient à notre porte.

« Notre maître attend le bon plaisir des seigneurs blancs », nous dirent-ils.

Nous fûmes prêts en peu de temps, et nous reprîmes notre marche. Aucun incident ne marqua notre voyage. Vers le soir du douzième jour,