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Page:Rider Haggard - Découverte des mines du roi Salomon.djvu/276

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que je n’en ai pas besoin ; mes revenus suffisent à mes dépenses. Je n’ai pas d’ambition et ne convoite rien de plus. »

Sir Henry avait toujours refusé de partager notre butin ; mais, après beaucoup d’insistance de notre part, il consentit à en accepter le tiers pour son frère. Le pauvre garçon avait encore plus souffert que nous, et il n’avait rien gagné à son voyage d’exploration.

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Il me semble qu’il est temps de poser la plume. J’ajoute seulement que notre voyage de retour n’alla pas sur des roulettes. Nous aurions déjà eu beaucoup de peine chacun pour son compte personnel ; mais ce que nous endurâmes de fatigue à cause du pauvre Georges, c’est inouï. Il était très faible ; sa jambe n’était qu’une plaie, qu’aggravaient la chaleur et la marche. L’un de nous devait toujours le soutenir, et notre voyage à travers le désert dura presque le double du temps nécessaire. Cependant ce voyage-là aussi eut un terme. Nous arrivâmes harassés, mais