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Page:Rider Haggard - Découverte des mines du roi Salomon.djvu/277

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tous vivants, au kraal de Sitanda. Le vieux coquin qui avait nos bagages en dépôt, fut désagréablement surpris de notre retour ; il avait déjà calculé quel profit il allait tirer de nos dépouilles, et il regretta sincèrement que nos os ne fussent pas restés à blanchir au soleil. Nous laissâmes Georges Curtis se refaire un peu, en compagnie de son frère, au kraal de Sitanda ; puis nous reprîmes le chemin de la patrie. Six mois après, j’étais réintégré à Durban, dans ma maisonnette au bord de la Bérée.

C’est de là que j’envoie mes adieux aux lecteurs bienveillants qui m’ont accompagné dans ce voyage qui fut l’épisode le plus extraordinaire d’une existence pourtant fort accidentée.

Je finissais les dernières lignes, quand je vis un Cafre qui courait le long de mon avenue d’orangers ; il portait une lettre au bout d’un bâton fendu. Cette lettre est de sir Henry ; je la transcris.