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Page:Rider Haggard - Découverte des mines du roi Salomon.djvu/324

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deux mains à sa tête et tombe. Le petit pistolet que la vaillante enfant portait caché dans son corsage a parlé en temps utile. Flossie vient de tirer les deux coups d’une main résolue ; l’instant d’après elle est de l’autre côté du mur, en sûreté comparativement.

Quatremain, ayant achevé de recharger son fusil, abat les fuyards qui essayent de s’échapper de la même manière, tandis que la masse des combattants, poussée vers l’issue principale du kraal par les lances des soldats de Good, s’exposent, sans en avoir conscience, au jeu meurtrier des haches maniées par sir Henry et Umslopogaas, se faisant face comme deux cariatides. Chaque cadavre qui tombe dans l’étroit défilé sert à élever la barricade qui s’oppose à la sortie des assiégés.

Les Masai se défendent comme des lions ; par un effort suprême, ceux qui survivent franchissent la palissade et les morts amoncelés. La mêlée s’engage dans la plaine ouverte, et c’est alors que les assaillants commencent à perdre des hommes ; bientôt ils ne sont plus qu’une quinzaine et il reste au moins cinquante Masai ; le sang de sir Henry coule par plusieurs blessures ; cet homme