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Page:Robert - Les Ondins, tome I.djvu/156

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trouble qui l’agitoit, souffrirez-vous que cette abominable Magicienne dispose des jours du Prince votre fils. Rassurez-vous, chère Tramarine, il n’est pas au pouvoir du Magicien d’attenter sur les jours d’un enfant qui tient la naissance d’un Génie ; & la grimace que vous venez de lui voir faire, n’est occasionnée que par les connoissances qu’il s’est acquises, par son Art, qu’il ne pourroit jamais lui nuire. Mais, reprit Tramarine, n’est-il pas en votre pouvoir de le retirer des mains de ces deux Monstres, qui vont désormais ne s’occuper qu’à gâter l’esprit du jeune Prince, en ne lui donnant que de faux