Page:Robert - Les Ondins, tome I.djvu/170

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

portionné aux fautes qu’elles ont commises sur la Terre. Quoique je sois déja instruit de leur conduite, je vais néanmoins en interroger quelques-uns, pour vous faire connoître jusqu’où peut aller la méchanceté des hommes qui habitent actuellement sur la Terre.

Le Génie fit en même tems approcher un homme qui paroissoit vêtu d’une façon singuliere, & lui demanda pourquoi il étoit condamné à boire, pendant cent mille ans, quarante pintes par jour de thé élémentaire. Prince, dit ce misérable, quoique ma pénitence soit longue, je rends graces au Tout-Puissant de ne