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Page:Robert - Les Ondins, tome I.djvu/171

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me l’avoir pas donnée plus rigoureuse ; l’espérance que j’ai d’un avenir heureux m’en fait supporter sans murmure la longueur, parce que rien n’est si consolant pour un malheureux que d’être persuadé que ses peines seront un jour changées en des plaisirs purs & réels, car il semble que l’on anticipe sur son bonheur par la certitude où l’on est d’y arriver. Voici donc mon histoire en peu de mots, pour ne point fatiguer l’attention de la Princesse qui vous accompagne.

Elevé aux premières dignités de l’Etat, par les bontés d’un grand Monarque qui m’avoit accordé toute sa confiance : loin d’employer