Aller au contenu

Page:Robert - Les Ondins, tome I.djvu/81

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

fut servie de mêts les plus délicats. La Fée, en se mettant à table entre Tramarine & Céliane, leur demanda si elles croyoient que le séjour qu’elle leur avoit préparé, fût capable d’adoucir les rigueurs de l’exil de la Princesse. Je n’ai pu m’opposer à votre destinée, ajouta Bonine ; mais ce que je puis vous apprendre, c’est que vous êtes sous la puissance d’un grand Génie auquel tout mon pouvoir doit céder. Je vous protégerai autant que je pourrai, les Destins vous condamnent à coucher dans la Tour : mais pour adoucir la rigueur de votre sort, j’ai fait élever ce Palais à côté ; les jardins que vous voyez en dépendent, &