Aller au contenu

Page:Robert - Les Ondins, tome I.djvu/99

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

gare, je ne puis y penser sans trouble. Je te parlois de celui qu’il avoit répandu dans tous mes sens qui m’empêcha de fuir : mes regards attachés sur un objet aussi séduisant, sembloient encore m’ôter la force de me défendre de ses caresses, lorsque les Prêtresses, en se rapprochant, le firent disparoître, & je remarquai qu’en s’éloignant il mit un doigt sur sa bouche, sans doute pour me faire entendre de ne point révéler ce qui venoit de m’arriver. Le lendemain, à-peine fûs-je entrée dans le bain, que le même mouvement qui s’étoit fait sentir la veille, m’annonça l’arrivée de mon Vainqueur. Il s’approcha de moi, me tint des