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Page:Robert - Les Ondins, tome II.djvu/23

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rêter leur courage fougueux ; la bataille s’engagea insensiblement, elle fut des plus sanglantes. Cependant je conservai long-tems l’avantage, &, lorsque j’allois me rendre le maître du champ de bataille, par une fatalité que je ne puis comprendre, l’épouvante se mit tout-à-coup dans mon armée, mes Troupes se débanderent, la plus grande partie prit la fuite, &, malgré mes efforts, je ne pus jamais les rallier : que vous dirai-je enfin ? ma défaite fut complette, & j’eus encore le malheur d’être fait prisonnier avec-la Reine qui m’avoit suivi dans cette expédition.

Pencanaldon, glorieux du