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pitant dans mes bras. Saisi de joie à la vue d’une Princesse que j’ai toujours passionnément aimée, je ne pouvois comprendre ce qui avoit pû d’abord la dérober à mes yeux ; mais son talisman qu’elle me montra, en le retournant plusieurs fois, me fit admirer la vertu de ce chef-d’œuvre de l’Art.
Célinde sortit pour avertir le Prince Corydon que la Reine ne tarderoit pas à se rendre auprès de lui. Je profitai de son absence pour témoigner combien j’étois sensible à cette derniere preuve de sa tendresse, puisqu’elle risquoit, pour ainsi dire, sa vie, ou tout au moins cette liberté