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Page:Robert - Les Ondins, tome II.djvu/46

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qu’elle venoit à-peine de recouvrer comme par une espéce de miracle. Enfin, après nous être donné mille témoignages de notre tendresse mutuelle, je lui communiquai toutes les lumieres que je crus être nécessaires pour agir auprès de la Reine de Castora, & pour engager nos autres Alliés à nous aider de leurs secours. Célinde rentra pour nous avertir qu’il étoit tems de nous séparer : il fallut céder aux circonstances ; mais ce ne fut pas sans verser beaucoup de larmes.

Cliceria, accompagnée de Célinde, se rendit chez le Prince Corydon qui les attendoit ; &, tout étant préparé pour leur voyage, ils partirent