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Page:Robert - Les Ondins, tome II.djvu/51

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leur de se trouver dans l’impuissance de lui en dire des nouvelles.

Cliceria qui ne comprenoit rien au récit qu’elle venoit d’entendre, ne pouvoit se persuader que la force de l’imagination pût produire des effets aussi surprenans. Elle crut donc que tout ce qu’on venoit de lui raconter, n’étoit qu’une fable inventée pour la séduire, & que Pentaphile avoit peut-être formé quelque Traité secret avec son ennemi, dont sa fille avoit été le prix : elle ne voulut cependant pas faire connoître ses doutes, & se retira dans l’appartement qu’on lui avoit destiné, pour en conférer avec le Prince Corydon,