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Page:Robert - Les Ondins, tome II.djvu/52

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qu’elle craignoit furieusement que cette premiere disgrace n’eût rebuté, & que, trompé dans son attente, il ne voulût abandonner son entreprise. C’est pourquoi, après s’être long-tems entretenue avec lui des aventures de Tramarine, dont il étoit à présumer qu’on n’auroit jamais aucune nouvelle, elle lui dit qu’il lui restoit encore une jeune Princesse qu’elle lui offroit pour remplir ses engagemens. Il est vrai, ajouta la Reine, que j’ignore entierement son sort ; mais, comme elle est entre les mains de la Princesse Argiliane, je me flatte qu’il ne me sera pas difficile de la ravoir.

Corydon qui ne s’étoit atta-