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Page:Robert - Les Ondins, tome II.djvu/69

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plus d’aller se promener tous les jours à l’entrée d’une forêt, par où la Princesie Argiliane avoit coutume de passer pour se rendre à son Palais.

Un jour Brillante, se trouvant beaucoup plus agitée qu’à l’ordinaire, n’avoit pû prendre aucun repos pendant la nuit, ce qui lui fit devancer l’Aurore pour se rendre à l’entrée de la forêt. A-peine y fut-elle arrivée, qu’elle apperçut de loin un équipage dont l’éclat la surprit, & fixa en même tems toute son attention. C’étoit une calèche doublée de satin, & piquée avec des odeurs les plus agréables : l’impériale de cette caléche formoit un tableau qui représentoit la