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Page:Robert - Les Ondins, tome II.djvu/81

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joindroit à ces Déesses. Je ne puis vivre sans elle, ajouta l’Amour, sa convention m’amuse, c’est toujours elle qui doit m’entretenir par mille petites saillies ; mais il est tems, mon adorable Maîtresse, de jouir des plaisirs qui vous sont préparés. Ce Dieu fit signe en même tems à l’Heure du Berger de s’approcher ; la Modestie qui soutenoit toujours Brillante, s’opposa aux desseins de l’Amour. Ce Dieu en parut un peu fâché ; il n’osa cependant faire paroître son dépit, afin de gagner, par cette complaisance, la confiance de la Princesse, à laquelle il présenta la main avec un sourire enchanteur.