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Page:Robert - Les Ondins, tome II.djvu/82

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Brillante, sans trop sçavoir ce qu’elle faisoit dans le trouble qui l’agitoit, se laissa enfin conduire par ce Dieu, qui la fit monter dans sa caléche & se plaça à côté d’elle, avec les Graces, la Modestie & la Confiance. Faveur se mit derriere eux, accompagnée d’une grande femme que Brillante n’avoit point encore apperçue ; elle demanda à l’Amour qui elle étoit, & pourquoi elle paroissoit si rêveuse ? C’est la Jouissance, dit ce Dieu, qui attend, avec inquiétude, le moment favorable de faire connoissance avec vous, pour reprendre son enjouement & sa gaieté ordinaire.

L’Amour ordonna qu’on le