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Page:Robert - Les Ondins, tome II.djvu/93

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non, sa jalousie la rend toujours de mauvaise humeur ; Cérès sent trop sa Divinité de Province, & n’a point cet air élégant que donne la Cour ; Minerve est sans cesse armée comme un Don Quichotte, & toujours prête à combattre ; Diane ne se plaît qu’à la chasse, & nous rompt la tête avec son cors : il est vrai qu’on pourroit s’amuser & faire quelque petite partie avec ces deux Déesses ; mais elles sont si farouches qu’on ne leur oseroit dire un seul mot de galanterie. Hébé fait la petite sucrée depuis qu’elle a cédé son emploi à Ganimede ; les occupations de Pomone lui rendent les mains trop rudes, malgré tou-