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Page:Robert - Les Ondins, tome II.djvu/94

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tes les pâtes qu’elle emploie pour les adoucir. Je conviens que Flore est bien aimable, mais elle s’attache trop au jardinage, d’ailleurs elle ne se plaît qu’avec ce petit fou de Zéphir ; l’Aurore se leve si matin qu’on ne peut jamais la joindre, & l’on ne sçait ce qu’elle devient le reste de la journée. Vénus est charmante, mais elle est ma mere ; nous ne sommes pas toujours d’accord sur bien des points, ce qui fait qu’elle me querelle souvent, d’ailleurs elle réside peu dans le même endroit, tantôt à Paphos, d’autres fois à Cythere, à Amathonte, ou dans quelque autre lieu, & souvent les Graces l’accompa-