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Page:Rochat - Réponse à l'écrit anonyme intitulé- de la formation des églises.djvu/104

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maient plus que nous ne le méritions ; nous n’avons pas su voir que devant le Seigneur, nous n’en étions qu’à de faibles commencements ; nous nous sommes enflés, et maintenant le Seigneur nous humilie. Devenons sages ; apprenons à avoir des sentimens modestes de nous-mêmes, et humilions-nous sous la puissante main de Dieu, afin qu’il nous élève quand il en sera temps (I Pierre V, 6).

Fuyez la mondanité et les affections terrestres. N’aimez point le monde, ni les choses qui sont dans le monde, car si quelqu’un aime le monde, l’amour du Père n’est pas en lui (1 Jean II, 15). Ne recherchez ni la gloire terrestre, ni l’argent, ni les habits somptueux, ni les plaisirs du mauvais riche, qui se traitait tous les jours délicatement. Ne recherchez point les choses hautes, mais accommodez-vous aux choses basses. Que l’ornement des femmes soit avec pudeur et modestie. Que les jeunes hommes vivent dans la tempérance (Tite II, 6). Soyez sobres et vigilants dans les prières. Que vos mœurs soient sans avarice, étant contens de ce que vous avez (Hébr. XIII, 5). Si vous avez des biens de ce monde, n’y mettez point votre confiance. Faites du bien ; soyez riches en bonnes œuvres ; prompts à donner et libéraux (1 Tim. VI, 18, 19). En un mot, affectionnez-vous aux choses qui sont en haut, et non à celles qui sont sur la terre ; car vous êtes morts, et votre vie est cachée avec Christ en Dieu ; mais quand Christ qui est votre vie, paraîtra, alors vous paraîtrez aussi avec lui dans la gloire. (Coloss. III, 2, 3, 4).