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Page:Rochat - Réponse à l'écrit anonyme intitulé- de la formation des églises.djvu/22

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Secondement. Si quelque fidèle n’avait pas voulu se joindre à une des Églises primitives, ou si par quelque raison il s’en était retiré ; cette Église auroit-elle dû par l’effet du péché de ce frère, se trouver privée du titre d’Église, et cesser de le porter ? Où est-il dit dans la Parole, qu’un corps ne pourra porter le titre d’Église, que lorsque tous les fidèles du même endroit s’y seront joints ? Quant à moi, je pense qu’il mérite ce titre, tant qu’il garde les ordonnances fondamentales du Seigneur sur la constitution de l’Église, qui sont : a) de se séparer du monde (Act. II, 40 et chap. XIX, 9 ; 2 Cor. VI, 17 ; 1 Tim. VI, 4 et 5 ; Tite III, 10 et 11, etc. etc.) b) de recevoir dans le sein de l’Église, tout ce qui est né de Dieu, malgré toutes les différences de vues (Rom. XIV en entier ; Philip. III, 15 et 16) ; c) d’exclure le méchant (1 Cor. V, 13) ; d) de se règler par les ordonnances de la Parole, et non par des institutions d’hommes, dans toutes les choses que la Parole à déterminées (1 Tim. III, 14, 15 ; 1 Cor. XIV, 27.). — Encore une fois, prouvez par la Parole, que lorsque quelque fidèle refuse de se joindre à un pareil corps ; ou s’en retire, ce corps cesse de mériter le titre d’Église de Dieu. Je ne crains pas de le dire, ce serait commettre une grande injustice, que d’imputer à un corps la faute de ceux qui ne veulent pas le reconnaître, et de le dégrader en lui ôtant son titre, par la seule raison que des frères mal éclairés le lui nient, et se tiennent à l’écart.

Troisièmement. Les Églises constituées selon la Parole, n’ont, à ma connuissance, jamais dit que