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Page:Rochat - Réponse à l'écrit anonyme intitulé- de la formation des églises.djvu/45

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Quatrième réflexion. — Il nous reste maintenant à examiner les passages sur lesquels l’auteur prétend fonder son système de « l’apostasie de l’Église et d’une économie déchue et retranchée, et que Dieu ne veut pas qu’on rétablisse. »

Le passage sur lequel l’auteur parait s’appuyer le plus fortement, est celui contenu au chapitre onze des Romains, verset vingt-deux. Il y revient plusieurs fois, comme à un argument victorieux. Pages 14 et 15, il dit : « L’idée que l’économie de l’Église ne peut pas déchoir est traitée, Rom. XI, comme une fatale présomption qui conduit les Gentils à leur ruine. Le Saint Esprit condamne ceux qui ont cette idée comme sages à leurs propres yeux, et il nous enseigne au contraire que Dieu agirait envers la présente économie exactement comme envers celle qui l’a précédée ; que si elle persévère dans la bonté de Dieu, cette bonté continuera à son égard, sinon l’économie sera retranchée. La Parole nous révèle ainsi le retranchement et non le rétablissement de l’économie, si elle ne persévérait pas. Et, former de nouveau l’Église et des Églises sur le pied où elles se trouvaient au commencement, c’est reconnaître la chûte, sans se soumettre au témoignage de Dieu sur ses propres pensées, quant à cet état de chûte. C’est agir selon ses propres pensées et se fier à ses propres forces pour réaliser ses pensées. Et quel en a été le résultat ?

» Ce qui est en question, ce n’est pas de savoir s’il existait de pareilles Églises à l’époque où la