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Page:Rochat - Réponse à l'écrit anonyme intitulé- de la formation des églises.djvu/59

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tre ceux qui voulant, de nos jours, constituer des Églises, prétendent que « toutes les directions pour les Églises, sont pour tous les temps et pour tous les lieux. »

Plus tard, nous ferons une remarque sur une singulière question qu’il nous adresse à ce sujet. Mais avant tout, nous voulons attirer les regards sur une étonnante préoccupation de l’auteur, qui l’a empêché de s’apercevoir qu’il faisait bien pis que ce qu’il nous reproche à nous-mêmes.

Quant à nous, nous aurions seulement, pour nous servir de ses expressions, « un jugement assez peu éclairé dans les choses de Dieu » (page 15), pour croire que les règlemens donnés aux Églises primitives par les Apôtres, sont encore en vigueur de nos jours. Voilà notre erreur, si c’en est une. Qu’on nous la reproche, si on croit que nous voyons à faux ; nous y consentons. Mais ce que nous trouvons un peu étrange, c’est qu’en même temps on tombe dans une erreur bien plus grave que celle-là ; qui est d’appliquer à des temps où l’on croit qu’il n’y a plus d’Églises, des règlemens et des promesses donnés aux Églises.

Nous demandons à l’auteur où il a vu que la promesse de Matth. XVIII, est faite pour les temps où il n’y aura plus d’Églises ? Quant à moi, comme je l’ai déjà dit, je vois dans ce verset qui se lie étroitement avec les précédents, la définition d’une Église, et la promesse qui lui est faite de la présence du Seigneur. Je puis dire que je ne suis pas le seul à voir