Aller au contenu

Page:Rochat - Réponse à l'écrit anonyme intitulé- de la formation des églises.djvu/62

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

même endroit ; alors nous nous tairons, et nous conviendrons que les directions données aux Églises ne nous regardent plus. Mais tant que l’auteur se bornera à affirmer que l’économie de l’Église a manqué, qu’elle est retranchée, qu’elle a failli ; que l’Église a apostasié, etc., etc. ; toutes ces affirmations dont les mots même, sont étrangers à la Parole, ne nous ébranleront nullement. L’autorité d’un homme quel qu’il soit, n’est pour nous d’aucun poids. La Parole est notre seule règle ; ses décisions sont seules valables à nos yeux : et en toutes choses, nous en appelons à la Loi et au Témoignage (Ésaïe VIII, 20).

L’auteur croit sans doute en terminant l’article dont nous nous occupons, nous adresser une question fort embarrassante, en nous demandant « si la direction que l’Apôtre donne sur l’usage du don des langues est pour ces temps-ci ? » — Oui sans doute, dans le cas où ces dons viendraient à reparaître, ce qui n’est nullement impossible. — Mais ces dons ne sont pas là, dira l’auteur. Voilà donc une règle donnée aux primitives Églises, dont vous ne pouvez faire aucun usage. — Très-bien : mais à cause de cela ne sommes-nous plus une Église ? Faudrait-il aussi n’être plus une Église, parce que les règles données à l’Église de Corinthe, à l’égard des repas des idolâtres, ne peuvent pas s’appliquer à nous qui ne vivons pas entourés de païens ?

Il est clair qu’ici la question est de savoir si telle circonstance qui se rencontrait dans les Églises primitives, caractérisait une assemblée comme étant