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Page:Rodenbach - La Mer élégante, 1881.djvu/65

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Est-il vrai qu’en dépit des serments les plus beaux
L’oubli vienne aux amours comme l’herbe aux tombeaux,
Et qu’au bord de la mer les cœurs soient si volages ?

C’est en vain qu’on s’épuise en regrets superflus !
Ces amours sont pour nous comme ces coquillages
Ternis quand l’air marin ne les avive plus !…