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Page:Rodenbach - Le Mirage, 1901.djvu/116

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HUGHES.

Tu n’iras pas. Prends garde.

JANE.

Oh ! oh ! mais cela n’est plus de ton âge de jouer l’Othello… Tu es grotesque !

HUGHES, plus exaspéré.

Prends garde !

JANE.

À quoi ?… Tu t’imagines que je tiens à toi, peut-être ? Je suis jeune…

HUGHES.

Et moi ? tu crois que je t’aime ?… T’aimer ? toi ?… toi ?… J’ai voulu ton corps, ta chair… de ta volupté…

JANE.

Moi j’ai voulu de ton argent… Nous sommes quittes.