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Page:Rodenbach - Le Mirage, 1901.djvu/144

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HUGHES.

Ah ! c’est elle qui vous a monté la tête, donné ces absurdes conseils !

BARBE.

Elle a raison. Le péché est le péché. Je ne peux pas y prendre part, aujourd’hui surtout — un jour où j’ai communié, où le sang même de Jésus va passer devant la maison…

HUGHES.

Vous ferez comme vous voudrez. Mais c’est très mal, Barbe, de me quitter ainsi. Voilà cinq ans que vous êtes ici. J’étais très satisfait de vous. Je le proclamais encore, il y a un moment, devant sœur Rosalie elle-même… C’est très mal… J’ai toujours été bon pour vous…

BARBE.

Oh !… oui, monsieur… Mais c’est mon devoir… monsieur me comprend… j’en suis bien triste.