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Page:Rodenbach - Le Mirage, 1901.djvu/168

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JANE, avec un rire cruel et strident.

Monsieur a peur de se compromettre ? Mais tu oublies ton âge !

HUGHES.

Te voilà mauvaise… Tu vas encore une fois m’accabler de tous tes gros mots… une pluie de cailloux… Je ne te réponds plus. (Il s’achemine vers la fenêtre, découragé.) Combien déjà de scènes pareilles !… Et pour des motifs puérils… Ah ! je suis bien malheureux !

JANE.

Tant mieux !… Je suis contente. Je voudrais te voir pleurer… pour que tu fusses tout à fait ridicule…

HUGHES.

Oh ! Jane ! Jane !

JANE.

C’est ta faute.