Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
BARBE.
Oui, auparavant.
JORIS.
C’est vrai que, maintenant, il est souvent en retard. Mais où peut-il s’attarder ? Il ne connaît personne.
BARBE.
Monsieur fait de longues promenades, vous savez, le long des quais, dans les quartiers déserts qu’il préfère, au bord des canaux… Il oublie l’heure.
JORIS.
Mais non ; ici à Bruges, on entend le carillon, on voit le cadran du beffroi, de tous les points de la ville… Ne savait-il pas que je viendrais aujourd’hui à l’heure habituelle ?
BARBE.
Laissez-moi vous avouer, monsieur Borluut, puisque vous êtes son meilleur ami, son seul