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Page:Rodenbach - Le Mirage, 1901.djvu/69

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JANE.

Peut-être, mais pour mes amis seulement.

HUGHES.

Et moi qui allais justement te proposer de nouvelles relations, puisque tu te plains d’être seule… je voulais te parler à ce sujet… Allons nous asseoir… (Il l’entraîne vers un fauteuil et s’assied à côté d’elle.) Tu te rappelles mon ami, Joris Borluut, le peintre dont nous avons déjà causé…

JANE.

Oui, je le connais de vue, je le rencontre souvent. Il est même très bien.

HUGHES.

Lui aussi… il t’a remarquée dans les rues quand tu passais… il te trouve belle… tout à fait plastique… et il voudrait te peindre…

JANE.

Voilà qui va me désennuyer… Est-ce un bon peintre, ton ami ?