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Page:Rodenbach - Le Mirage, 1901.djvu/84

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JORIS.

C’était l’impossible !

HUGHES.

La robe m’est restée distincte… Je n’ai plus vu que la robe, la robe des années heureuses…

JORIS.

La robe de l’une et la chair de l’autre.

HUGHES.

Oui, sa peau, ses seins… tout cela qui m’est apparu instantanément comme des péchés, comme mes péchés… Je me suis senti sacrilège… Qu’allez-vous penser de moi, Joris ?

JORIS.

Déjà je vous avais mis en garde…

HUGHES.

Oui ! mais c’est fini… Je romprai… j’ai honte… Cette Jane me fait horreur… Ô Geneviève ! Geneviève !

Il tombe dans un fauteuil. — Crise de larmes.