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Page:Rodenbach - Le Mirage, 1901.djvu/89

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JORIS.

Beaucoup.

HUGHES.

Mais alors, c’est plus mal encore, ce que j’ai fait. J’ai davantage avili mon amour… Et je suis plus indigne, de toute son indignité. Pourquoi ne m’avertissiez-vous pas, Joris ?

JORIS.

J’ai cru que vous l’aimiez, malgré ce que vous disiez…

HUGHES.

Et la morte ?… Comment, vous qui êtes mon ami, vous comprenez si peu mon âme. (Avec amertume.) Elle est cependant bien facile à comprendre… Mais ce que vous me révélez maintenant, vous en êtes sûr ?

JORIS.

Plus que personne. C’est une femme vicieuse, méchante. Je sais des détails…