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Page:Rodenbach - Le Mirage, 1901.djvu/90

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HUGHES, lui prenant les mains, très ému.

Merci, Joris… Je me suis ressaisi… Je vais rompre tout de suite… Ah ! des amants ! (Réfléchissant.) Cela m’importe peu, après tout, puisque je ne l’aimais pas… C’est pour une autre raison que je ne pourrai plus la voir… Car elle a fait pire que me tromper.

JORIS.

Que voulez-vous dire ?

HUGHES.

Elle a trompé mon rêve. (Il éclate en sanglots, tombe dans les bras de son ami, joint les mains et gémit.) Ô pardon, Geneviève !… Pardon !… Pardon !…