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Page:Rodenbach - Le Mirage, 1901.djvu/97

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HUGHES.

Oui ! Et l’intimité l’a rendue à elle-même.

JORIS.

Les vieux relents des petits théâtres !

HUGHES.

Des propos libres, une grossièreté ! Et tout cela avec la voix de l’autre… C’est comme une horrible parodie de mon amour.

JORIS.

Vous comparez…

HUGHES.

C’est ce qui me fait le plus mal. Je pourrais encore m’enchanter de sa voix, mais je souffre trop des paroles qu’elle dit…

JORIS.

C’est donc bien fini, de vous illusionner ?…

HUGHES.

Je suis renseigné sur tout : son passé, mille