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ierre s’engouffra dans le Métro.
Foule brutale et fiévreuse. Debout,
près de l’entrée, serré
dans un banc de corps humains
et partageant l’air lourd qui passait par
leurs bouches, il regardait sans les voir les
voûtes noires et grondantes sur lesquelles
glissaient les prunelles luisantes du train.
En son esprit étaient les mêmes ombres, les
mêmes lueurs, dures et trépidantes. Étouffant
dans le collet de son pardessus relevé,
les bras collés au corps et les lèvres serrées,