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Page:Rosny aîné – Daniel Valgraive, 1891.djvu/100

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frémir sur le gravois et l’herbe des « Flouves ! »

Il marcha, aussi plein de contradictions que la mer d’algues, mais pourtant avec une volonté plus affermie, avec une force croissante pour jeter le défi à la destinée et à la souffrance.

Cependant, la respiration de Clotilde venait de s’affaiblir. Il aperçut la jeune femme prête à s’éveiller. Il eut la sensation d’une aube, d’un adorable lever de jeune déesse. Mais, hélas ! combien pesait-il, lui, dans les balances secrètes de cet esprit ? Distances des voisinages d’êtres, fausseté des présences réelles ! Est-ce que, comme ces enfants dont la leçon, confuse le soir, s’élabore dans le sommeil et leur vient claire, lumineuse, au malin, Clotilde ne concevrait pas, en ce début du jour, plus net, plus sédui-