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Page:Rosny aîné – Daniel Valgraive, 1891.djvu/231

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le dévorait, des extrémités vers le centre. À chaque minute des gradins s’évanouissaient, pour toujours, dans la ténèbre. L’amphithéâtre décroissait ainsi dans un crépuscule très doux :

— Oui, Vie, le philosophe a raison, « tu dors dans le minéral…, sommeilles dans la plante…, t’éveilles dans l’animal… » Oui…, oui…, tu es bien une simple fédération de cellules dans mon « moi » !… dissoluble comme un cristal…, décomposable comme un acide !…

Il se sentit affaiblir encore — et encore sans souffrance. Il repensa avec un peu de terreur à la chose qu’il faudrait pousser pour qu’on accoure. Et soudain, il se dit :

— C’est une sonnerie électrique…

Oui, c’est cela, mais où ? Ah ! peut-être