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Page:Rosny aîné - Au château des loups rouges, 1929.djvu/123

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— Jamais. Elle n’y a même pas fait une visite.

— Vous ne savez pas pourquoi ?

— Pas plus que je ne sais le chinois. C’est un secret que je n’ai pas cherché à pénétrer. On m’a mis dans ce château avec deux jardiniers. Je surveille son nettoyage et son entretien, et je l’aime profondément. J’ose espérer qu’on me permettra d’y finir mon pèlerinage.

— Vous connaissez Mme de Marcilles ?

— Peu. Très peu. Sans doute la connaîtrai-je un peu mieux prochainement, car elle se propose de passer enfin quelque temps au château… deux mois, si je suis bien renseigné.

Il se tut, il attendit de nouvelles questions qui ne vinrent pas, et dit :

— Peut-être cela vous plairait-il de visiter le château ? Il y a quelques vestiges curieux des temps barbares.

Morneuse répondit :

— Nous serions enchantés de faire cette visite. N’est-ce pas, Guillaume.