parut surprendre le cavalier plus encore que l’aspect athlétique de Guillaume.
— Vous êtes donc, monsieur, le marquis de Saguerannes ?
— Sans doute ! répartit dédaigneusement le cavalier.
— Je m’excuse encore, reprit le jeune homme.
— L’endroit est dangereux ! dit le marquis. Il y a des pièges… Je vous engage à sortir du bois par la route.
Les deux hommes se saluèrent ; la chevauchée disparut sous les hautes ramures.
— Eh bien, Takra ? demanda Guillaume.
— Celui-là est capable de grandes violences, répondit le Maori. Sa volonté ne doit fléchir que devant la mort.
Guillaume hocha la tête et demeura rêveur :
— Comment savoir ? chuchota-t-il enfin… Nous n’avons aucune certitude.
— Un ennemi peut toujours déterrer une arme ! répondit lentement Takra.