Aller au contenu

Page:Rosny aîné - Au château des loups rouges, 1929.djvu/156

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

plus vive encore sa ressemblance avec Denise.

Il ne put s’empêcher de dire :

— C’est singulier comme Mlle de Maurannes ressemble à Mlle de Morneuse.

Le comte tressaillit :

— En êtes-vous bien sûr ? fit-il avec une sorte d’émotion.

— J’en suis de plus en plus frappé.

M. de Maurannes tira coup sur coup plusieurs bouffées de son cigare.

— C’est étrange ! grommela-t-il. Il y a eu des alliances qui expliqueraient cela. Mais les Morneuse sont étrangers à ces alliances. Alors…

Il s’interrompit et se tourna vers Ghislaine et la contempla avec amour :

— Votre aventure m’intéresse toujours davantage, fit-il, et ce que vous venez de me dire, c’est comme ces « fumées » légères qui mettent le chien sur la voie… Je ne sais rien certes, je ne peux pas même dire que je