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Page:Rosny aîné - Au château des loups rouges, 1929.djvu/173

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Les yeux de l’homme se fixaient d’étrange manière sur les yeux de la bête :

— Ici ! répéta Takra.

Le chien approcha encore. Le Zélandais lui soufflant à la face, lentement, caressa la grosse tête ; le chien semblait hypnotisé…

Takra contourna la haïe et se trouva dans le jardin. Là, trois femmes occupaient d’écheniller des arbres, aidées par des enfants. Elles causaient. La plus âgée disait aux autres :

— Elles doivent être reprises à l’heure qu’il est. Nous allons les voir revenir.

— C’est la vieille qui a sûrement tout combiné.

— Moi, je me méfie autant de la jeune, dit une voix jalouse.

Takra comprit alors pourquoi il n’avait pas vu d’hommes. Quelques propos incohérents et qu’il compléta par induction, ajoutèrent des détails à ce qu’ils venaient d’apprendre.