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Page:Rosny aîné - Au château des loups rouges, 1929.djvu/181

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vement le site. Son regard devint fixe, puis elle eut un tressaillement et porta la main à sa bouche pour réprimer un cri.

Deux jours se passèrent sans qu’aucun incident variât la vie morne et monotone des captives.

Le troisième jour, au matin, elles se reposaient près d’un endroit où le géant des Javernes était intervenu pour les protéger contre un sanglier.

À la base d’un buisson épais, elle venait d’apercevoir une main brune…

Cette main, à quelque distance, devait se confondre avec les feuilles sombres du buisson et un plant de fougères à moitié flétri — mais pour Catherine qui était proche, elle était parfaitement visible…

— Regardez, mignonne… à votre gauche au bas du buisson, chuchota-t-elle.

Denise devint très pâle et se mit à trem-