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Page:Rosny aîné - Au château des loups rouges, 1929.djvu/183

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de tomber. La lettre, en un éclair, fut cachée dans son corsage…

Quand elle revint auprès de Denise, son visage basané avait la couleur de la cendre. Malgré la finesse de son ouïe, la jeune fille n’était pas sûre d’avoir perçu un chuchotement. Elle demeura éperdue.

— Eh bien, Catherine ?

— Il était là…

— Qui ?

— L’ami de M. de Frameraye, M. Takra. Une joie prodigieuse gonfla la poitrine de Denise.

— Vous lui avez parlé ?

— Oui.

— Qu’a-t-il dit ?

— Que nous devions nous rendre, demain matin, à 10 heures, au bord du marais où nous nous sommes arrêtées hier.

— Oh ! Catherine… Catherine ! soupira Denise… Tu es sûre d’avoir bien entendu…